2 Juillet 2020
La première carte localise de façon précise l'emplacement du carrefour. La seconde carte représente une vue aussi large que possible de la forêt de Compiègne avec le carrefour concerné. La seule condition est que ce soit lisible.
Le carrefour du Bois de Cuise est situé à l'Est dans la forêt de Compiègne.
Le carrefour du Bois de Cuise est traversé par la Route de la Brèche (GR12A), la Route aux Veneurs et un sentier sans nom.
d'après René Mouton (la forêt de Compiègne de A à Z, édition A+B et http://foretdecompiegne.free.fr/sommairebis.html )
BOIS DE CUISE
Les Bois de Cuise couvrent un plateau dont l'altitude maximum est de 127 mètres. Ils sont délimités au Nord par les terres de La Motte (lieudit le Mont Fermé), au Sud par les Usages de Cuise, à l'Est par la vallée du rû de Vandy et le village de Cuise, à l'Ouest par les Remises et la route de Pierrefonds à Trosly. Ils s'appelaient autrefois Bois des Plains (ils doivent ce nom à leur situation sur le sol Plan du plateau). Les Bois des Plains représentaient une part importantes des revenus de la seigneurie de Cuise, aussi les seigneurs veillaient-ils avec un soin particulier à leur bonne gestion. Même sous les Montmorency, qui avaient affermé leur seigneurie de Cuise, cette surveillance ne se relachait pas. Le bail du 24 juin 1560 laisse à Nicolas Picart la jouissance de 150 arpents de ces bois. A raison de 22 arpents par an, la coupe revenait tous les sept ans « sans en couper une année plus que l'autre ». De plus, Nicolas Picart devait laisser sur chaque arpent, lors de chaque coupe « dix ballivaulx de laage desdits bois sans pouvoir toucher es vielz arbres aagés desdits bois, la vente desquels bois il ne pourrait faire sans le faire savoir audict seigneur ou appeler lun de ses officiers pour voir lesdicts ballivaulx et estre présent à ladicte vente pour y garder le droict dudict seigneur ». L'intervalle des coupes était susceptible de varier. Ainsi, dans un bail analogue consenti le 30 octobre 1656 à Jacques Coppin par Marguerite de Montmorency, duchesse de Ventadour, est-il précisé que ces bois « se couppent à présent en neuf années et par couppes égales, selon la disposition et distribution qui en a esté faicte par les officiers de ladicte Dame ». Aux termes de ce bail, Jacques Coppin avait à pourvoir au paiement d'un « sergent garde-bois » à raison de 15 livres par an. A la fin de l'ancien régime, ces bois avaient beaucoup diminué de valeur. François Defresne, seigneur de Cuise, en avait proposé la vente au roi qu'il tenait pour responsable de leur dépréciation. De nombreuses routes et carrefours avaient, en effet, été établis « pour l'utilité des chasses du feu Roy (Louis XV) et cela, sans aucune indemnité pour le propriétaire. De plus, de nombreuses plantations avaient été faites dans la forêt et entourées de grillages sur l'emplacement d'anciennes clairières où le gibier venait, jusque là, chercher sa subsistance. Obligé de la trouver ailleurs, il s'était jeté sur les bois de Cuise qu'il dévastait. François Defresne proposait ces bois pour le prix de 800 livres par arpent tant pour la superficie que pour le fonds, et pour tenir compte de l'indemnité qu'il estimait lui être due pour les dommages antérieurement subis. Sa requête, qui avait d'abord été accueillie favorablement, n'eut pas de suite. On trouva sans doute son prix très éxagéré. D'après la répartition du domaine seigneurial datant de 1673, le Bois de Cuise avait à l'époque une superficie de 95 hectares environ, ce qui correspond sensiblement à son importance actuelle (96 ha 80) ».
Il est proche du carrefour des Prés de la Ville.
J'ai traversé ce carrefour notamment lors de la randonnée suivante:
10_03_2018_gorge du Han_la Queue de St-Etienne
pour les cartes: © IGN - 2020