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en forêt de Compiègne

la Forêt de Compiègne vue autrement: description de mes randonnées en forêt de Compiègne. Environ 800km de randos et 25000 photos pour montrer cette forêt magnifique et ses particularités: les lieux atypiques comme la Grotte des Ramoneurs, la Pierre Torniche... Mais aussi les 313 carrefours nommés, plus de 100 routes forestières, les étangs, les Rus, des villages et hameaux ...

La Maison Forestière de Saint-Corneille

La Maison de Saint-Corneille est située au Nord-Est dans la forêt de Compiègne près de la Chapelle de Saint-Corneille et du carrefour de Saint-Corneille, sur la Route de Saint-Corneille et la Route de Saint-Pierre.

Maison Forestière habitée (ONF).

d'après René Mouton (la forêt de Compiègne de A à Z, édition A+B et http://foretdecompiegne.free.fr/sommairebis.html ) 

SAINT-CORNEILLE
Autrefois, non loin de la faisanderie, un sentier curieusement dénommé « Marie-Jeanne-deux-liards », menait à une dépendance de l'abbaye Saint-corneille de Compiègne. Elle consistait en « une maison en pourpris fermée de murs ». En 1164, on construisit une chapelle avec des pierres extraites des carrières du Mont Saint-Marc et du Mont Collet. L'emplacement dépendait alors de Vieux-Moulin ; les moines y bâtirent une maison afin de recevoir pélerins et voyageurs. En 1539, François ler convertit tout l'édifice en vènerie ; il y ajouta un pavillon des écuries, une grange et une clôture de grosses murailles. Ce souverain fit don de tous ces agrandissements à l'abbé de Saint-Corneille de Compiègne. Vers 1666, les religieux de Compiègne faillirent se laisser déposséder de ce lieu par les jésuites de la ville qui le convoitaient. Les Bénédictins le baillaient à des particuliers en se réservant toujours une chambre basse et deux chambres hautes. Le fermier avait « droit d'usage de faire paistre les bestiaux dans la foreste ». Voici les principaux locataires de Saint-Corneille depuis le 17e siècle : En 1679, un laboureur de Vieux-Moulin, Jean Morlaye. Au début du 18e siècle trois baux furent passés au nom de Charles Lambin, laboureur, demeurant à Saint-Corneille-aux-Bois, en 1700, 1719, 1732. A partir de 1748, le locataire fut le capitaine des chasses de la capitainerie de Compiègne. C'est le Lieutenant des chasses, M. de Beauval, qui se chargea de la transaction comme fondé de pouvoir de M. Louis-Marie duc d'Aumont, capitaine des chasses de Compiègne. Un état des lieux fut dressé le 4 janvier 1749. Il était loin d'être parfait : les 2/3 du mur du jardin étaient éboulés, la couverture en tuiles de l'écurie et celle de la chapelle étaient à rétablir, de même que les vitres de la chapelle les murs de clôture de la oour, depuis la chapelle jusqu'au grand corps de logis tombaient en ruine, et, dans la grande clôture, il y avait plusieurs brêches à rétablir. Enfin, à la grande porte du grand enclos, il manquait un pilier de pierres, un linteau de charpente et une porte. Le reste des bâtiments n'avait pas l'air en mauvais état. Il comprenait le grand corps de logis, les écuries couvertes de tuiles mais sans plancher, un autre petit bâtiment, à côté de la porte du grand enclos couverte de chaume, la grange couverte de tuiles, avec 26 pieds de long de mangeoires ; le logement du concierge à côté de la porte d'entrée. En 1759, le duc d'Aumont renouvela son bail. En 1768, Monseigneur Guy, André, Pierre de Laval, lieutenant général des armées du roi, faisant fonction de gouverneur et capitaine des chasses de Compiègne, jusqu'à la majorité du vicomte de Laval, suivant les intentions du roi, lui succéda aux mêmes conditions. En 178l, Mathieu, Paul, Louis, vicomte de Montmorency Laval, reprit à son nom le bail. Une messe était célébrée tous les dimanches pour les gardes forestiers. A la révolution la demeure fut vendue à Jean-François Darras. Son fils la céda à la liste civile. Viollet le Duc en fit restaurer, en 1864, la maison d'habitation qui sert actuellement de poste forestier. Seule, la chapelle date de la fondation de l'édifice. A. Dumas Père, commis à l'inspection des eaux-et-forêts de Villers-Cotterêts, y aurait écrit son célèbre drame « Caligula ». Louis XVI, dans sa description de la forêt, dénombre Saint-Corneille-aux-Bois parmi les dix villages ou hameaux de la forêt. (garde des Mares Saint-Louis). La chapelle fut remise en état en 1975.

Je suis passé plusieurs fois à cet endroit notamment lors des randonnées suivantes:

5_08_2017_les Beaux Monts_carrefours du Liban et du Précipice de l'Ortille

31_09_2019_les Tournantes du Grand Parc et du Mont du Tremble

pour les cartes: © IGN - 2021

La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
La Maison Forestière de Saint-Corneille
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