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en forêt de Compiègne

la Forêt de Compiègne vue autrement: description de mes randonnées en forêt de Compiègne. Environ 800km de randos et 25000 photos pour montrer cette forêt magnifique et ses particularités: les lieux atypiques comme la Grotte des Ramoneurs, la Pierre Torniche... Mais aussi les 313 carrefours nommés, plus de 100 routes forestières, les étangs, les Rus, des villages et hameaux ...

La Maison Forestière de la Faisanderie

La Maison Forestière de la Faisanderie est située au Nord dans la forêt de Compiègne, au bord de la Route de Berne, au carrefour de la Faisanderie.

La Maison Forestière de la Pépinière et la Maison Forestière d'Humières sont également très proches.

Maison Forestière habitée (ONF ?).

d'après René Mouton (la forêt de Compiègne de A à Z, édition A+B et http://foretdecompiegne.free.fr/sommairebis.html )

FAISANDERIE

Avant 1748, la Faisanderie, ancienne fauconnerie transformée en faisanderie sous Louis XIV, consistait en un enclos de 44 arpents clos de murs avec une maison de garde. En 1748, le Duc d'Aumont, gouverneur de Compiègne, demanda au roi, et obtint, la coupe de 425 arp. de futaie autour du premier enclos, pour former une immense faisanderie dans laquelle furent incorporés deux autres enclos particuliers : le parquet de la Forte-haie et celui des Clavières, avec chacun une maison de garde et quelques bâtiments autour. La superficie était alors de 310 ha 69. Après sa transformation en faisanderie, le capitaine des chasses eut le droit d'envoyer les vaches de la ferme paître dans la forêt. Mais, le 14 février 1752, le Duc d'Aumont, trouvant le pâturage des vaches de l'abbaye de Saint-Jean-aux-Bois trop éloigné pour y associer celles de la Faisanderie, demanda de les joindre au troupeau de Compiègne. Le Conseil l'autorisa à avoir un pâtre particulier pour les vaches de la Faisanderie, quoique ce soit contraire à l'ordonnance de 1669. Louis XV donna encore un plus grand développement aux constructions existantes. On ne se contenta plus de l'élevage du faisan, mais aussi de la perdrix. On élevait environ 2.000 faisans par année, 3.000 perdrix grises et 1.200 perdrix rouges. Trois hommes étaient chargés de l'approvisionnement en oeufs de fourmis qu'ils recueillaient dans les forêts de Laigue, Ourscamp, Halatte, Saint-Gobain, Ermenonville, Chantilly, Retz. La faisanderie royale possédait une chapelle dans laquelle, à partir de 1779, on célébra la messe, dite précédemment, chaque dimanche, à Saint-Corneille-aux-Bois. En date du 3 avril 1773, 12 médailles d'argent et un bronze de Maximin Tibère furent trouvés à la grande faisanderie. Des plantations y furent faites par Pannelier en 1779, 1780, 1781, 1782 et 1783. Vers 1807, Napoléon fit faire des agrandissements considérables à la Faisanderie qui fut entourée d'une enceinte de murs. Charles X fit élever un étage au-dessus du corps de logis principal. Les rois disparurent, puis le second empire, et, avec eux, les grandes chasses d'autrefois. Sous la 3e République, les magnifiques tirés furent loués à divers adjudicataires. Après la guerre 1914-18, M. Fournier-Sarlovèze, Maire de Compiègne, fit les démarches nécessaires et obtint de l'Etat la location de la Faisanderie pour y installer un préventorium pour les enfants. Pour cela, une rénovation importante s'imposait. Il fallait l'eau et la lumière. Une petite usine électrique en miniature fut installée ainsi qu'un château d'eau. Les terres des anciens tirés furent défrichées et mises en culture tandis qu'un établissement d'aviculture était installé. Il comprenait plusieurs milliers de poules de race Leghorn. Après la guerre 1939-45, la clôture en grillage fut remaniée à plusieurs reprises. Le mur en moellons qui longeait la route de Crépy, entre le Cr du Lièvre et la Forte-Haie, fut abattu vers 1945. Actuellement (1973) le bâtiment principal abrite un aérium, tandis que les anciens parquets de la Forte-Haie et des Clavières sont devenus des postes forestiers. Avant 1945, la Faisanderie comportait une plaine importante, délimitée approximativement par les carrefours du Lièvre, des Clavières, des Faisans, du Puits de Berne, et une bande de terre le long de la route de Berne, jusqu'au Cr de la Faisanderie. Ces terres étaient cultivées, mais leur rendement était médiocre. Elles furent reboisées en résineux vers 1950 (M. Mesnil). La partie comprise entre la route de Berne et les routes des Nymphes et des Arzilliers a vu son grillage renforcé. L'administration y pratique l'élevage des sangliers, pour le seul plaisir de hauts fonctionnaires. Au cours de l'hiver 1978-79, afin de faciliter les coupes devenues nécessaires, l'administration décide d' "ouvrir" la Faisanderie en faisant disparaître le grillage de clôture. Auparavant, il fut procédé à une reprise des grands animaux qui avaient exagérément proliféré (une centaine). Deux opérations eurent lieu, au cours desquelles cerfs et biches furent capturés dans les filets installés par des spécialistes venus de Chambord.

Je suis passé plusieurs fois à cet endroit notamment lors de la randonnée suivante:

08_2018_la Mare aux Canes_la Faisanderie_la Belle Image

pour les cartes: © IGN - 2021

La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
La Maison Forestière de la Faisanderie
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La Maison Forestière de la Faisanderie
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